Quels films de Stephen King sont intouchables ?
On sait tous qu’il existe de nombreuses adaptations des Å“uvres de Stephen King, à commencer par Carrie, nominée deux fois aux Oscars et réalisée par Brian De Palma en 1976. Les adaptations continuent de sortir, notamment The Monkey, basé sur une nouvelle de King, qui sera sur grand écran le 21 février, ainsi que plusieurs projets à venir, dont The Life of Chuck de Mike Flanagan. Les films basés sur les écrits de King varient d’une qualité déplorable à des classiques incontestables du cinéma, en passant par quelques cultes kitsch mais charmants, comme Maximum Overdrive. Les avis divergent sur les adaptations qui devraient être classées au sommet de la liste, d’autant plus que King a exploré d’autres genres, ce qui élargit son public.
Les adaptations parfaites de Stephen King
Certaines adaptations emblématiques de King ont déjà été refaites, comme Carrie, Pet Sematary, et The Dead Zone, qui a été transformé en série populaire avec Anthony Michael Hall. Il arrive occasionnellement que des remakes surpassent l’original, comme le film IT d’Andy Muschietti en 2017 avec Bill SkarsgÃ¥rd, par rapport à la mini-série de 1990. Cependant, il existe des films classiques de King qui sont clairement intouchables et qui représentent la perfection de l’histoire ; il serait insensé de penser à les remaker, comme The Shining, The Shawshank Redemption, Stand by Me, et The Green Mile.
Quels autres films parfaits de Stephen King devraient rester les seules adaptations de ces histoires ? Poursuivez votre lecture pour le découvrir !
Misery : une adaptation parfaite
Quiconque n’a jamais vu Misery réalisé par Rob Reiner doit immédiatement remédier à cela. Chaque élément de cette adaptation est parfait, de la direction de Reiner à l’écriture de William Goldman, en passant par le montage, la bande-son, et bien sûr, la performance oscarisée de Kathy Bates dans le rôle d’Annie Wilkes, la fan obsédée et captor de Paul Sheldon, interprété par James Caan.
Après un accident de voiture dans une montagne enneigée, Paul Sheldon est secouru par Annie Wilkes, qui a assisté à l’accident. Elle le prend chez elle pour s’occuper de lui pendant sa convalescence, promettant d’appeler de l’aide dès que les lignes téléphoniques seraient rétablies. Malheureusement, Paul réalise qu’Annie le garde prisonnier, puisqu’elle veut qu’il écrive le roman parfait sur son personnage préféré, Misery.
Gerald’s Game : Un défi réussi
Mike Flanagan s’est imposé comme un maître de l’horreur grâce à ses adaptations réussies des Å“uvres de King. L’un de ses plus grands défis a été Gerald’s Game, sorti sur Netflix en 2017, qui, sur le papier, semblait difficile à adapter, étant donné qu’il se déroule principalement dans l’esprit d’un personnage piégé dans une chambre.
Ce thriller psychologique suit Jessie (Carla Gugino) et son mari Gérald (Bruce Greenwood) dans une maison de vacances isolée, où ils tentent de raviver leur mariage. Gérald propose d’ajouter un peu de piment, en attachant Jessie au lit. Les choses prennent une tournure tragique lorsqu’il décède subitement, laissant Jessie, menottée, livrée à elle-même, dans une lutte pour la survie.
The Mist : Un chef-d’Å“uvre d’horreur
Frank Darabont est un autre génie qui a su adapter les Å“uvres de King avec brio. Son troisième film sur un roman de King, The Mist, suit ses succès critiques avec The Shawshank Redemption et The Green Mile, en abordant cette fois un récit d’horreur scientifique avec Thomas Jane dans le rôle principal.
Dans The Mist, David Drayton (Jane) et son fils se réfugient dans un supermarché lorsque la brume dense envahit leur petite communauté. Les créatures monstrueuses qui errent dans la brume forcent presque tous à rester à l’intérieur, alors que le véritable danger se révèle être les conflits entre les humains, notamment avec la fanatique religieuse Mrs. Carmody, interprétée par Marcia Gay Harden.
Le thème de l’humanité capable d’être le plus grand monstre fonctionne parfaitement dans ce film. La tension croissante, la peur de l’inconnu et la paranoïa rendent la situation explosive, culminant dans un dénouement qui reste gravé dans les mémoires presque deux décennies plus tard. The Mist de Darabont était l’adaptation nécessaire et unique de cette histoire.