Vous aimez la chanson Wild Wild West de Cartman ? Nous aussi.
Un regard critique sur la culture pop
Souvent, South Park utilise des références à la culture pop pour commenter l’actualité et les films du moment. Par exemple, le « Chewbacca defense » dans l’épisode “Chef Aid” de la saison 2 ou la publicité de Matt Damon sur le fait de boire de l’urine dans “The Streaming Wars Part 2”. Il y a aussi des moments où, à l’instar de The Simpsons, la série semble prédire l’avenir, comme avec Hello Kitty Island Adventure dans l’épisode emblématique “Make Love, Not Warcraft” de la saison 10.
En plus, le personnage du Dr. Alphonse Mephesto et son assistant Kevin s’inspirent clairement de l’étrange duo formé par Marlon Brando et Nelson de la Rosa dans The Island of Dr. Moreau.
Les meilleures références cinématographiques
Au fil des ans, la série a fait de nombreuses références au cinéma. Ces références peuvent provenir de n’importe quelle catégorie, tant qu’elles sont drôles et qu’elles concernent un film. Des titres comme Wild Wild West, The Shining, Braveheart et Speed font partie des meilleures allusions cinématographiques dans l’histoire de South Park.
L’épisode “Volcano” de la saison 1 fait référence aux films Dante’s Peak et Volcano, tous deux sortis en 1997, l’année de lancement de South Park. En réalité, Trey Parker et Matt Stone admettent simplement avoir trouvé Volcano incroyablement stupide. Ils ne se sont pas trompés.
Pour jouer sur cette stupidité, ils résolvent le conflit de l’épisode en faisant en sorte que Randy élabore un plan pour détourner la lave qui s’approche de South Park. Bien qu’ils savaient que cela allait échouer, ils pensaient que si Volcano pouvait traiter la logique comme jetable, pourquoi pas eux ? Le moment phare de l’épisode est cependant le clin d’œil au film d’animation Duck and Cover de 1951, où les enfants étaient censés se cacher en cas d’explosion nucléaire, ici adapté à une éruption volcanique. Autant dire que ce plan ne les aide pas du tout à éviter la lave coulant.
Le premier épisode de la “Meteor Shower Trilogy” est également le meilleur, notamment grâce à une blague récurrente sur le film raté Wild Wild West, sorti juste deux semaines auparavant. Cet épisode, centré sur Cartman, débute avec lui déguisé en Jim West, le personnage de Will Smith, avec badge et lunettes de soleil. À ses côtés, Clyde Frog, renommé Artemus Clyde Frog, en hommage au Marshal U.S. Artemus Gordon, interprété par Kevin Kline.
Le moment le plus mémorable est la chanson que Cartman chante à l’intonation maladroite, qui semble faire écho au thème de Smith récompensé aux Golden Raspberries. Les paroles font référence à leurs aventures, avec des phrases telles que “Me and Artemus Clyde Frog go save Salma Hayek from the big metal spider !”
Speed est un excellent film, mais il peut parfois sembler un peu flou au niveau de la logique. South Park pousse les choses encore plus loin qu’un bus avec une bombe, en montrant Timmy attaché à un fauteuil roulant propulsé par une machine à voyager dans le temps.
Les moments hilarants découlant de cette intrigue sont nombreux. Tout d’abord, la mort de Kenny ici est inoubliable. Ensuite, le fait que la machine à voyager dans le temps fonctionne, envoyant Timmy à l’âge des dinosaures, est tout simplement drôle.
Braveheart est en réalité directement mentionné dans l’épisode “Starvin Marvin” de la saison 1, mais son utilisation dans l’épisode parfait “The Passion of the Jew” de la saison 8 est la meilleure. En effet, plusieurs films de Mel Gibson sont évoqués, notamment grâce à la parodie du personnage de Gibson par la série.
Bien que sa citation de The Road Warrior soit amusante, sa manière de crier “Rawr rawr rawr” en portant la peinture de guerre de William Wallace fait rire aux larmes. Ajoutez à cela son visage boudeur, et c’est tout simplement sublime, surtout qu’il n’y a littéralement aucune raison pour que Gibson porte cette peinture de guerre en premier lieu.
Ce n’est pas la première fois que South Park fait référence au classique de Stanley Kubrick, mais “A Nightmare on FaceTime” construit toute son intrigue autour de ce film d’horreur. Cet épisode ne présente pas vraiment de trame A et B, mais deux intrigues d’importance égale. L’intrigue de The Shining concerne Randy, tandis que celle des garçons est également une parodie d’un film, The Avengers.
Cependant, cet épisode est clairement centré sur Randy. Il vole toutes les scènes, notamment en criant “Stannny boy !” ou en affichant un regard à la Jack Nicholson directement vers la caméra. C’est l’un des meilleurs épisodes de la saison 16, et la cerise sur le gâteau est l’image finale de Randy, figé, donnant sa commande de McDonald’s à Sharon.