Capcom’s Okami a enfin droit à une suite
Geoff Keighley réserve certaines de ses plus grandes surprises pour les derniers instants des The Game Awards, y compris une suite que personne (et je dis bien personne) n’avait vue venir. Après une introduction dramatique, les fans ont pu voir une palette de couleurs familière apparaître à l’écran tandis qu’une créature mystérieuse traversait un paysage splendide et vibrant. Au fur et à mesure que le cadre s’élargissait, les spectateurs ont commencé à percevoir l’ensemble de l’image, jusqu’à ce que finalement, il soit révélé que le culte classique de Capcom, Okami, recevait enfin une suite, avec le retour du directeur Hideki Kamiya pour piloter ce nouveau projet.
Bien que nous n’ayons pour le moment qu’un bref aperçu de cette nouvelle version du monde et du logo, c’est déjà beaucoup à assimiler. Alors que nous entamons 2024, personne ne s’attendait à ce qu’Okami soit même remastérisé pour les consoles de nouvelle génération, encore moins qu’il obtienne une suite complète, mais nous y voilà, et c’est merveilleux.
Un retour aux sources
Pour ceux qui ne s’en souviennent peut-être pas, Capcom et Clover Studio ont publié l’original Okami sur PlayStation 2 en 2006, bien qu’il ait depuis été porté sur Nintendo Wii, PS3, PS4, Xbox One, PC et même Nintendo Switch au fil des ans. Le jeu était sorti à la fin du cycle de vie de la PS2, et bien qu’il ait été bien accueilli par la critique, ce n’était pas un grand succès commercial. Cependant, au fil des années, il a continué à gagner de nouveaux fans et à bénéficier d’un bouche-à-oreille positif, et maintenant les fans voient enfin une suite devenir réalité.
Le jeu est basé sur le folklore japonais et vous place dans le rôle de la déesse du soleil shintoïste Amaterasu, qui est appelée par Sakuya (la gardienne du village de Kamiki) pour restaurer la terre après que le démon à huit têtes Orochi ait pu échapper à son emprisonnement et maudire les lieux. Dans Okami, Amaterasu prend la forme d’un loup blanc et s’emploie à ramener la beauté et la vie au monde tout en affrontant l’entité mystérieuse connue sous le nom de Waka en chemin.
Un gameplay innovant
Pour restaurer le monde, les joueurs devront combattre des ennemis et utiliser la mécanique unique du jeu connue sous le nom de Celestial Brush. Pendant le jeu, vous pouvez faire une pause et dessiner sur une toile en utilisant le stick analogique de la PS2 ou la télécommande Wii, et il existe de nombreuses manières d’intégrer cela dans le gameplay. Vous pouvez restaurer des éléments dans le monde ou influencer des ennemis en plein combat par le simple mouvement d’un pinceau, peignant directement sur la toile et impactant cet élément de manière unique.
Par exemple, si vous devez créer un pont, vous pouvez littéralement en dessiner un sur la toile et il apparaîtra. Vous pouvez dessiner sur des plantes ou d’autres objets pour les réparer ou les revitaliser, et si vous tracez quelques coups, vous pouvez directement attaquer un adversaire, ou encore dessiner des cercles pour créer un vent puissant. Les mises à niveau peuvent permettre à votre pinceau d’allumer des feux et d’utiliser les flammes de différentes manières, bien que vous ne puissiez pas compter uniquement sur cette mécanique pour progresser dans le jeu, car vous avez une quantité limitée d’encre dont vous devez gérer le recharge.
Les graphismes étaient toujours distincts, s’inspirant du style d’encre japonais connu sous le nom de sumi-e. Ce look presque en cel-shading a permis au jeu de vieillir assez gracieusement malgré sa sortie sur la PS2, et est également attendu pour faire un retour retentissant avec la suite. Il sera intéressant de voir comment le matériel de nouvelle génération peut renforcer ce style graphique déjà époustouflant, et cela est également vrai pour la mécanique du Celestial Brush, qui devrait recevoir de nouveaux aspects grâce à la puissance matérielle supplémentaire des systèmes comme la PS5 et la Xbox Series X.