Les 10 fins de films d’horreur les plus terrifiantes qui ont traumatisé les enfants des années 80

Des films comme Carrie à Don’t Look Now, voici une sélection de films d’horreur dont les fins ont donné des cauchemars aux enfants des années 80.

Il arrive qu’un film d’horreur soit médiocre tout au long de son histoire, mais atteigne son paroxysme juste à la fin, comme The Devil Inside ou The Happening. D’autres films maintiennent un niveau solide jusqu’à une conclusion qui divise, comme High Tension, ou offrent une fin insatisfaisante, diminuant l’impact des événements précédents, comme The Turning. Cependant, certains films se distinguent par des fins qui en sont le point culminant, des conclusions effrayantes qui font frissonner. Voici donc ces fins de films d’horreur qui ont marqué les esprits, qu’elles soient le meilleur ou non du film.

Il est important de préciser que ces fins de films d’horreur ont particulièrement marqué une génération : celle des années 80. Ainsi, ces films doivent avoir été accessibles à ce public spécifique et être sortis avant 1985. Pas de Blair Witch Project ou Scream ici. Également, comme l’indique le titre, des spoilers suivront.

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Des Fins Marquantes

Souvent cité, le chef-d’Å“uvre d’Alfred Hitchcock, Psycho, possède une légende qui rivalise avec peu d’autres classiques de l’horreur. Il met également en avant la performance exceptionnelle d’Anthony Perkins. Son personnage, Norman Bates, est à la fois un meurtrier et un être auquel le public peut s’identifier.

À la fin de l’histoire, lorsque Bates est au poste de police, le spectateur se demande s’il est vraiment lui-même. Un regard à la caméra montre qu’une part de lui est désormais anéantie. Le crâne superposé qui s’impose sur son visage alors que l’image finale se fane vient accentuer l’impact visuel.

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Avant Midsommar, il y avait The Wicker Man. Ce film d’horreur centré sur un culte suit le sergent Neil Howie, un homme de bien cherchant une fille disparue sur une île écossaise. Au fil du récit, le public finit par s’attacher à Howie, pour finalement le voir perdre tout espoir.

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Juste avant le générique, Howie est enfermé dans un immense homme de paille en feu. C’est une mort horrible, d’autant plus marquante car elle arrive à un personnage attachant, alors que les habitants de l’île se réjouissent de son sort.

Dans ce film visuellement époustouflant, Donald Sutherland et Julie Christie incarnent John et Laura Baxter, un couple de parents endeuillés dont la fille s’est récemment noyée. En voyage à Venise, ils rencontrent une prétendue medium qui dit avoir vu l’esprit de leur fille.

Au départ sceptique, John commence à avoir des visions. Une petite silhouette vêtue d’un imperméable rouge, semblable à celui de sa fille, l’intrigue et il se lance à sa poursuite. Mais, lorsque cette silhouette se retourne et lui tranche la gorge, c’est un moment dévastateur que vivent les spectateurs. Quel parent ne suivrait pas un indice pour espérer revoir son enfant décédé ?

The Texas Chain Saw Massacre de Tobe Hooper est l’un des films les plus terrifiants jamais réalisés. Un aspect terrifiant est que l’histoire n’est pas si éloignée de la réalité. Marilyn Burns, dans le rôle de Sally Hardesty, parvient à survivre à un véritable cauchemar, mais à quel prix.

La fin peut être perçue comme terrifiante ou plutôt peu effrayante. Sally réussit à fuir, mais elle est physiquement marquée à jamais. Alors qu’elle crie de désespoir dans le camion qui l’éloigne de la maison des Sawyer, il y a un mélange de soulagement et d’angoisse, laissant le spectateur avec un sentiment amer.

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Des Suspenses Insoutenables

Réalisé par Bob Clark, Black Christmas de 1974 est radicalement différent de ses autres films de Noël. Il est terrifiant du début à la fin, même si cela ne rivalise pas avec Baby Geniuses. À la fin, toutes les colocataires de Jess Bradford, interprétée par Olivia Hussey, sont mortes. Pire, le tueur s’attaque désormais à elle.

Cachée dans le sous-sol, Jess croit que son petit ami est le tueur, en raison de sa réaction démesurée vis-à-vis de son avortement. Elle le tue, mais elle se trompe. Le véritable tueur est toujours en vie et la police, tout comme Jess, est convaincue que son petit ami était l’assassin. Une conclusion particulièrement bien orchestrée, empreinte de peur face à l’incertitude.

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Le film de Brian De Palma, Carrie, est un précurseur, marquant le premier film adapté d’une Å“uvre de Stephen King. Il a marqué son époque et beaucoup le considèrent comme l’un des films les plus effrayants de l’histoire, notamment à travers sa conclusion.

Au cimetière, Sue Snell, interprétée par Amy Irving, s’approche de la tombe de Carrie White, qui a tué de nombreux camarades et même sa mère. En s’ancrant dans une sorte de transe, elle se penche vers la tombe, un moment où la main de Carrie jaillit de la terre.

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La plupart des remakes ne surpassent pas l’original, mais le Invasion of the Body Snatcher de 1978 est une Å“uvre exceptionnelle, remplie de paranoïa. Cela s’applique jusqu’à sa fin. Pendant deux heures, le public a suivi le personnage de Donald Sutherland, Matthew Bennell, apprenant à l’apprécier. Pourtant, lorsque Nancy Bellicec, jouée par Veronica Cartwright, s’approche de son ami avec une joie naïve, cela dévoile un pod-person sous la forme de son ami, de manière terrifiante.

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Avec Friday the 13th, Jason n’a pas encore sa célèbre mask, il n’est encore qu’un cauchemar. L’original emprunte plusieurs éléments à Halloween de John Carpenter et aussi à Carrie. Il convient de dire que la fin de Friday the 13th est bien plus efficace que celle de Carrie.

Dans Carrie, le spectateur pressent la surprise finale. La musique rêveuse et les visuels éclatants font deviner la montée en tension. En revanche, dans Friday the 13th, le sentiment de sécurité se dissipe brusquement. Alors qu’Alice est à Crystal Lake, un enfant recouvert de mousse surgit avec un cri terrifiant, même après plusieurs visions, cet instant reste choquant.

Sleepaway Camp est un slasher mémorable. Son dénouement est totalement inoubliable. La révélation que le personnage de Felissa Rose, Angela Baker, était en réalité un garçon, ainsi que le tueur, est à la fois choquante et problématique pour les temps modernes. Cette conclusion, tout en étant inattendue, laisse le spectateur avec une image effrayante.

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Le premier et toujours considéré comme le meilleur, A Nightmare on Elm Street, n’est pas exempt de défauts, mais il enchaine presque les succès. Deux points posent problème : la scène des escaliers en pudding et la fermeture terrifiante. Cependant, il existe des justifications pour cette dernière.

La première est qu’elle a bel et bien effrayé certains spectateurs. De plus, il aurait été choquant que le film se termine juste après le moment où Nancy se détourne de Freddy. Enfin, pourquoi ne pas avoir une voiture Freddy ? Pour finir, l’image d’un Freddy entraînant Marge Thompson à travers une fenêtre est difficile à oublier, même si aujourd’hui, cela semble ridicule.