Avez-vous déjà regardé un film si riche en événements que vous ne saviez pas où il allait vous mener ? Un film où les personnages ne sont pas du tout ce qu’ils semblent être au premier abord ? Bad Times at the El Royale est peut-être l’exemple parfait. Ce thriller à succès de 2018, réalisé par Drew Goddard, se distingue par sa distribution impressionnante, portée par la talentueuse Cynthia Erivo, star de Wicked. Chris Hemsworth, quant à lui, saisit l’occasion de laisser de côté son image de Thor pour incarner un personnage qui le sort de sa zone de confort. Avec ses visuels élégants et son intrigant récit truffé de rebondissements, Bad Times at the El Royale mérite certainement d’être vu.
L’Hôtel El Royale
Le film se déroule en 1969 à l’El Royale, un hôtel autrefois glamour, maintenant délabré, situé à la frontière de la Californie et du Nevada. Cet établissement était jadis un lieu prisé par l’élite, accompagnée de ses secrets croustillants et de son passé sombre. Pendant une nuit orageuse, sept inconnus, chacun portant un lourd secret, y séjournent, leurs chemins se croisant et révélant des histoires inattendues et des liens surprenants.
Un casting impressionnant
Avec un récit si vaste et des développements inattendus, Bad Times at the El Royale doit compter sur un casting solide, et il n’y a vraiment pas de maillon faible. Chacun des acteurs s’acquitte de son rôle avec brio, montrant à quel point ils se sont amusés à jouer. Erivo incarne Darlene Sweet, une chanteuse en quête de succès, et son interprétation lyrique ne laisse aucun doute sur son exceptionnel talent vocal.
Chris Hemsworth, bien que souvent associé à Thor, brille ici dans le rôle de Billy Lee, un charismatique et troublé leader de culte. Bien qu’il ne puisse échapper à son physique de Dieu du Tonnerre, il parvient à se débarrasser de cette image pour se transformer en un personnage sombre et captivant. Ce film violent et mystérieux n’hésite pas à mêler humour et atmosphère ludique, rendant l’expérience encore plus captivante.
Le film réunit également un excellent casting secondaire, avec Jeff Bridges dans le rôle de Father Daniel Flynn, un prêtre qui semble loin d’être ordinaire. Jon Hamm impressionne en tant que Laramie Seymour Sullivan, un soi-disant voyageur mystérieux, tandis que Dakota Johnson, Cailee Spaeny, Lewis Pullman et Nick Offerman apportent également leur touche unique au film.
Une intrigue captivante
Il est difficile de parler de Bad Times at the El Royale sans évoquer ses multiples rebondissements. Cependant, une chose est certaine : que vous saisissiez l’intrigue ou non, ce film est un divertissement agréable à découvrir. Des répliques humoristiques aux scènes d’action spectaculaires, il propose un mélange varié d’éléments, promettant une expérience cinématographique riche.
Au fur et à mesure que le film progresse vers sa conclusion, il devient évident que ce n’est pas seulement une question de finale, mais également du chemin qui y mène. Drew Goddard a expliqué à Variety que l’empathie est un thème central : « Il faut passer du temps avec les personnages pour comprendre leurs expériences. »
Bien que Bad Times at the El Royale ne soit pas un film parfait, il s’aventure dans des territoires audacieux et ne joue jamais la sécurité. Au final, que peut-on demander de plus à un film portant un titre comme Bad Times at the El Royale ?