Avant Nosferatu : les meilleures interprétations de Dracula à découvrir absolument

La vision de Bill Skarsgård sur le redoutable Comte est juste l’une des nombreuses performances exceptionnelles de Dracula.

Le cinéma d’horreur moderne

Dans le domaine de l’horreur historique moderne, Robert Eggers est inégalé. Ses films, The Witch et The Lighthouse, sont de véritables orchestrations d’ambiance et de tension. Son prochain Nosferatu promet d’être à la hauteur de ces chefs-d’œuvre contemporains, avec des critiques préliminaires indiquant qu’il pourrait même les surpasser.

Cependant, son film n’est pas la première adaptation de Dracula. Le Nosferatu original de F. W. Murnau en 1922 était en fait la deuxième adaptation cinématographique du célèbre vampire de Bram Stoker. Murnau a réalisé une adaptation non autorisée, d’où le choix du nom Orlok au lieu de Dracula, mais l’influence de l’œuvre de Stoker est indéniable, même si le vampire s’éloigne de l’aristocrate décrit dans le livre.

Les interprétations inoubliables de Dracula

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Max Schreck a joué dans de nombreux films après Nosferatu, mais il est surtout connu pour son rôle de Comte Orlok. Avec son physique émacié et ses yeux perçants, l’Orlok de Schreck a établi une référence élevée pour les vampires au cinéma. Il n’est pas surprenant que cette interprétation ait influencé l’horreur, allant bien au-delà des cauchemars des spectateurs.

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Plus d’un siècle après la sortie du film de Murnau, la version de Schreck continue d’inspirer des cinéastes d’horreur tels qu’Eggers. Elle a également marqué le look de Kurt Barlow dans la mini-série télévisée de Tobe Hooper adaptée de Salem’s Lot de Stephen King. D’autres personnages tels que le Maître de Buffy contre les vampires, Orlok dans Castlevania, et le Baron Afanas de What We Do in the Shadows sont également des hommages au monstre de Schreck.

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Bela Lugosi reste l’incarnation ultime de Dracula. Bien que Universal ait longtemps hésité à le caster, il avait déjà reçu des critiques positives pour son rôle au théâtre. Ce n’est qu’après qu’il ait accepté un salaire dérisoire que le studio a finalement décidé de l’engager.

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Sa performance capture parfaitement l’essence de Dracula. Il faut cependant souligner que Lugosi possède un pouvoir dans son regard que peu d’autres acteurs, même Schreck, ont pu égaler. Ses yeux étaient à faire frémir, et son parcours personnel tragique se reflète merveilleusement dans le personnage qu’il incarne.

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Christopher Lee a incarné Dracula à dix reprises, majoritairement pour Hammer Film Productions. Son parcours a débuté en 1958 avec le film simplement intitulé Dracula, mais a atteint son apogée avec Dracula: Prince of Darkness.

Tout au long de sa carrière dans ce rôle, Lee a tenté de rendre sa performance fidèle à l’œuvre de Stoker. En même temps, il a parfaitement interprété ce que Hammer attendait de lui, à savoir afficher une nature sombre et une cruauté débridée.

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Klaus Kinski était un acteur assez effrayant, connu pour son comportement imprévisible. Ce côté terrifiant a été illustré dans son travail avec le réalisateur Werner Herzog.

Avec Nosferatu the Vampyre, Kinski a apporté une aura angoissante à son interprétation du Comte Orlok. Son charisme dérangeant risque de hanter les spectateurs même après la fin du film.

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Gary Oldman, sous la direction de Francis Ford Coppola, s’inspire davantage de John Carradine que de Schreck ou Lugosi. Ce choix est parfait pour l’approche que veut adopter le réalisateur avec son film.

Bram Stoker’s Dracula peut être lent par moments, mais c’est l’adaptation la plus fidèle de l’œuvre originale à ce jour. Oldman brille en tant que Comte, alternant entre des moments terrifiants et une profonde romantisation du personnage.

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Renfield marque le retour de Nicolas Cage dans un film de studio après 12 ans. Son interprétation est un véritable tour de force, combinant humour et une représentation d’un Dracula manipulateur et meurtrier.

Bien que le film puisse parfois sembler un peu trop farfelu, il reste extrêmement divertissant. La performance de Cage est captivante, et elle contribue grandement à rendre le film aussi remarquable et agréable à revoir.