James Gunn évoque les règles spécifiques qu’il applique pour s’assurer que les films du DCU ne soient pas alourdis par des obligations liées à l’univers partagé.
Un nouveau départ pour le DCU
DC Studios a officiellement lancé la nouvelle franchise du DCU avec la première de Creature Commandos, suivie de la sortie imminente de la bande-annonce du nouveau film Superman. ComicBook a eu l’occasion de visiter le plateau de Superman et de discuter avec James Gunn, le directeur de DC Studios. Au cours de cette conversation, la construction d’un univers partagé a été un sujet central, et Gunn a clairement indiqué que le DCU avait appris des erreurs du passé, notamment en évitant les scènes « bouton » superflues qui préparaient les chapitres futurs de la franchise.
Un DCU déjà bien développé
Le film Superman plongera les spectateurs dans un DCU déjà bien établi, avec des héros et des méchants en costumes actifs dans divers coins de l’univers (globalement, cosmique, mystique et au niveau de la rue). Un casting confirmé inclut au moins six caméos de personnages DC, tels que Mister Terrific (Edi Gathegi), le Green Lantern Guy Gardner (Nathan Fillion), Metamorpho (Anthony Carrigan) et Hawkgirl (Isabela Merced), ainsi que des vilains comme Maxwell Lord (Sean Gunn).
Il peut sembler excessif pour un spectateur occasionnel de craindre que Superman soit trop chargé de personnages. En effet, plusieurs films de franchises de super-héros, comme Iron Man 2 ou Batman v Superman: Dawn of Justice, ont perdu leur équilibre en se concentrant trop sur la création d’un univers partagé. Pourtant, selon Gunn, il n’a pas permis à l’ampleur du DCU de détourner son attention du service de l’histoire de Superman.
Rester concentré sur l’histoire principale
Gunn précise qu’il n’y a « peut-être que deux petites choses, deux moments » dans Superman qui sont consacrés à la mise en place de l’avenir du DCU. Dans sa vision, « Si quelque chose est là juste pour établir autre chose, tant pis. Je le dirai franchement. »
Dans son analyse plus approfondie de son approche, Gunn a souligné l’importance de l’économie de l’écran, où chaque moment doit servir le film en cours plutôt que de vendre aux fans de nouveaux projets futurs. Il a également mentionné que des éléments superflus comme des scènes post-génériques n’ont pas besoin de faire partie de la planification initiale du film — ce sont des éléments qui peuvent être ajoutés lors du montage, en expliquant que « ces choses peuvent être retirées avant que nous n’arrivions à la salle de montage. »
Dans une déclaration plus diplomatique, Gunn a indiqué qu’il est acceptable pour les films de super-héros d’utiliser leur temps de projection principal pour préparer des projets futurs ou d’utiliser des teasers post-génériques, tant que le film principal demeure une œuvre complète et autonome. « Si cela [la scène post-générique] fonctionne en tandem avec l’établissement de personnages qui existent dans d’autres médias, alors c’est super. »
« Tout doit pouvoir tenir à lui seul », a ajouté Gunn. « Je ne veux pas que quelqu’un se sente obligé de voir ce film en s’appuyant sur quoi que ce soit d’autre. » Il a également évoqué que, dans le futur, cela pourrait légèrement changer, mais que chaque moment doit être pour le film lui-même.
Gunn et son co-responsable chez DC Studios, Peter Safran, adoptent une approche audacieuse pour le DCU. Avec Creature Commandos et Superman qui posent les bases du plus grand DCU tout en se focalisant sur des histoires de personnages, il semble qu’il sera beaucoup moins nécessaire de recourir à des scènes post-génériques, car l’histoire se suffira à elle-même. Reste à voir si les demandes du studio ou la familiarité des fans maintiendront finalement la tradition des scènes post-génériques.
Superman sortira au cinéma le 11 juillet 2025.