Après vingt ans, l’acteur de Memento révèle pourquoi il n’a jamais joué dans un autre film de Nolan.
Un biais personnel
L’acteur Guy Pearce a expliqué qu’un biais personnel d’un cadre de Warner Bros. l’a empêché de retrouver le réalisateur de Memento, Christopher Nolan, sur plusieurs projets, y compris Batman Begins. Dans une interview franche accordée à Vanity Fair, Pearce a révélé que, malgré l’intérêt de Nolan pour le casting, un cadre du studio l’a effectivement mis sur liste noire pour les projets de Warner Bros. Cette situation est devenue évidente lorsque Pearce a été considéré pour le rôle de Ra’s al Ghul dans Batman Begins, rôle finalement interprété par Liam Neeson.
Une audition compromise
“Un cadre de Warner Bros. a clairement dit à mon agent : ‘Je ne comprends pas Guy Pearce. Je ne comprendrais jamais Guy Pearce. Je ne l’embaucherai jamais,’” se souvient l’acteur, ajoutant avec philosophie, “C’est donc bon à savoir. Il est vrai que certains acteurs ne me parlent pas.” Cela l’a empêché de travailler avec Chris.
Pearce a continué en racontant son histoire avec Batman Begins : “Ils m’ont fait voler jusqu’à Londres pour discuter du rôle de Liam Neeson, et je pense qu’il a été décidé pendant mon vol que je ne jouerais pas dans le film. Une fois arrivé, Chris m’a demandé si je voulais voir la Batmobile et dîner.”
Des discussions non concrétisées
Cette mise sur liste noire a eu des répercussions au-delà de Batman Begins. Nolan et Pearce ont eu des discussions sur plusieurs rôles au fil des ans, y compris pour The Prestige, mais la position de cet exécutif a rendu toute collaboration impossible durant la longue carrière de Nolan chez Warner Bros. C’est un exemple clair des politiques de studio souvent invisibles qui façonnent les carrières à Hollywood.
Cependant, la situation pourrait changer maintenant que Nolan a déménagé chez Universal Pictures, où il a récemment sorti Oppenheimer et développe son prochain projet pour 2026, avec Matt Damon, Anne Hathaway et Zendaya. Lorsqu’on lui a demandé s’il envisagerait des collaborations futures, Pearce a plaisanté avec Vanity Fair : “Donc, maintenant mon heure est venue !” Warner Bros. n’a pas répondu aux commentaires concernant la position supposée de l’exécutif.