Le réalisateur d’Indiana Jones et le cadran du destin réagit à l’accueil mitigé qu’a reçu le film : « ça fait mal »

James Mangold, réalisateur d’Indiana Jones et le cadran du destin, s’est exprimé sur les défis de réaliser un film centré sur un Indiana Jones octogénaire. Dans une récente interview avec Deadline, il a évoqué la difficulté qu’a eu une partie du public à accepter une version vieillissante de ce personnage iconique, joué par Harrison Ford.

Cette réticence s’est manifestée malgré un accueil critique modérément positif et un score de 70 % sur Rotten Tomatoes, en hausse par rapport à sa note initiale de 52 %.

Toutefois, le film a peiné au box-office, enregistrant 381,6 millions de dollars de recettes mondiales, une somme insuffisante pour couvrir ses coûts de production et de marketing, entraînant une perte estimée à 100 millions de dollars pour Disney.

Une réalité douce-amère pour un héros vieillissant

Mangold a décrit l’expérience comme une double peine : « Vous avez un acteur merveilleux et brillant qui a environ 80 ans. Je fais donc un film sur ce type octogénaire, mais son public, à un autre niveau, ne veut pas affronter son héros de cet âge. »

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Le réalisateur a expliqué que son intention était de présenter une méditation sur le vieillissement et la clôture, un message que beaucoup n’étaient pas prêts à accepter. « J’aime vraiment Harrison et je voulais que le public l’aime tel qu’il était et accepte que cela fait partie de ce que le film a à dire : que les choses ont une fin, cela fait partie de la vie. »

Une opportunité inattendue

Mangold a rejoint le projet après que son biopic sur Bob Dylan, A Complete Unknown, ait été suspendu en raison des restrictions liées à la COVID-19 et des engagements de Timothée Chalamet sur Dune. Steven Spielberg et Kathleen Kennedy, figures emblématiques de la franchise, lui ont proposé de travailler sur ce qu’il a décrit comme « une opportunité venue directement de mes héros d’enfance ».

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Disney a présenté Le cadran du destin comme le dernier volet de la saga Indiana Jones dans ses supports promotionnels, marquant la fin de l’interprétation d’Harrison Ford dans ce rôle légendaire. Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm, a confirmé qu’il n’était pas prévu de remplacer Ford : « Pour le moment, si nous devions faire quelque chose, cela pourrait être dans une série télévisée plus tard, mais nous ne faisons rien pour remplacer Indiana Jones. »

De possibles projets futurs

Bien que l’histoire principale semble terminée, des discussions ont évoqué d’autres explorations de l’univers d’Indiana Jones. Parmi les idées mentionnées, une série centrée sur le jeune Abner Ravenwood, le père de Marion introduit dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue, ou un projet mettant en avant Helena, le personnage de Phoebe Waller-Bridge, établi comme une archéologue compétente et intrépide dans Le cadran du destin.

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Alors que le rideau se baisse sur Harrison Ford en tant qu’Indiana Jones, Le cadran du destin rappelle que même les plus grands héros sont confrontés à la réalité du temps qui passe. Pour James Mangold, c’était une opportunité joyeuse mais empreinte de nostalgie, un dernier hommage à l’un des personnages les plus emblématiques du cinéma.