Celui de David Fincher Extraterrestre³ a toujours Ć©tĆ© source de division. Le Club de combat Helmer lui-mĆŖme l’a reniĆ©. Mais il y a des aspects du film qui lui conviennent parfaitement.
David Fincher est devenu l’un des meilleurs rĆ©alisateurs actuels, et Ć juste titre, mais cela ne s’est presque pas dĆ©roulĆ© de cette faƧon Ć©tant donnĆ© qu’il a passĆ© un moment terrible Ć travailler sur Extraterrestre³. C’est Ć©tonnant qu’il n’ait pas pensĆ© que chaque film qu’il ferait serait une expĆ©rience aussi ardue. Le type qui aboutit Ć un produit compromis et, ne vous y trompez pas, Extraterrestre³ est manifestement un produit compromis.
Cela est particuliĆØrement vrai lorsqu’on le compare aux deux films prĆ©cĆ©dents, qui Ć©taient tous deux le rĆ©sultat des visions trĆØs spĆ©cifiques de deux rĆ©alisateurs trĆØs diffĆ©rents. Initialement, Vincent Ward Ć©tait censĆ© rĆ©aliser le troisiĆØme film, puis Fincher a Ć©tĆ© engagĆ© pendant la prĆ©-production, seulement pour que sa vision soit ensuite Ć©galement modifiĆ©e par le studio. Pourtant, mĆŖme avec tout le tumulte en coulisses, il y a beaucoup Ć apprĆ©cier Extraterrestre³surtout maintenant qu’il y a eu d’autres entrĆ©es qui divisent la franchise (PromĆ©thĆ©e, ExtraterrestreĀ : Alliance, ExtraterrestreĀ : RĆ©surrection), deux fustigĆ©s (le Vice-prĆ©sident adjoint films) et un film qui plaira au public (ExtraterrestreĀ : Romulus) qui lui ont permis de ne pas juste ĆŖtre comparĆ© aux deux chefs-d’Åuvre qui l’ont prĆ©cĆ©dĆ©.
C’est diffĆ©rent de la mĆŖme maniĆØre Extraterrestres Ćtait diffĆ©rent du point de vue tonal Ćtranger
L’un des plus grands crimes Extraterrestre³ aurait pu s’engager, mais ne l’a pas fait, c’Ć©tait du copier-coller non plus Ćtranger ou Extraterrestres dans l’espoir de reproduire leur succĆØs critique et commercial. Extraterrestre³ a ses similitudes avec le film original de Ridley Scott, notamment en ce qui concerne son film de maison hantĆ©e dans une ambiance spatiale et le fait qu’il n’y a qu’un seul xĆ©nomorphe, mais c’est essentiellement l’opposĆ© diamĆ©tralement opposĆ© de la suite de James Cameron. Cela aide le film de science-fiction sur la prison Ć fonctionner comme une trilogie.
Et, en fait, c’est comme Ƨa que le Ćtranger La quadrilogie doit ĆŖtre considĆ©rĆ©e : comme une trilogie. ExtraterrestreĀ : RĆ©surrection est aussi creux que trop brillant et, Ć la fin de sa durĆ©e d’exĆ©cution, le public a l’impression d’avoir vu une version bien infĆ©rieure de Extraterrestres. Il est Ć©galement Ć©trange de voir Sigourney Weaver jouer une version d’Ellen Ripley qui ne pourrait vraiment pas ĆŖtre plus Ć©loignĆ©e du personnage que le public avait dĆ©jĆ appris Ć connaĆ®tre et Ć aimer. Le Ripley de RĆ©surrection est, eh bien, une version ressuscitĆ©e, mais aucune personnalitĆ© n’a Ć©tĆ© ramenĆ©e. Le public de Ripley avait appris Ć connaĆ®tre qu’il Ć©tait maternel, compatissant et, quand tout le reste Ć©chouait, sacrificiel.
Une faƧon organique dāenvoyer Ellen Ripley dehors
Weaver a seulement acceptĆ© de jouer dans Extraterrestre³ si plusieurs conditions Ć©taient remplies. Elle adorait le personnage de Ripley, mais la dĆ©cision de Fox de supprimer certaines scĆØnes cruciales de Extraterrestres concernant sa fille, l’acteur a Ć©tĆ© malmenĆ©. Deux de ces conditions Ć©taient que le film ne dĆ©pende pas autant des armes Ć feu et que le personnage qu’elle avait dĆ©veloppĆ© Ć partir de zĆ©ro soit tuĆ© Ć la fin du film.
Ces deux conditions Ć©taient remplies, mĆŖme si cette derniĆØre a fini par ĆŖtre inversĆ©e. Et c’est dommage ce qui est arrivĆ© Ć RĆ©surrection parce que, en ce qui concerne les scĆØnes de sacrifice dans les films de studio, Extraterrestre³C’est juste lĆ -haut. Cela semble tout Ć fait conforme au personnage de se jeter en arriĆØre vers l’immolation par opposition Ć la possibilitĆ© de vivre plus longtemps, Ć©tant donnĆ© que le prix de la survie serait que Weyland-Yutani possĆØde enfin un xĆ©no vivant.
La prƩsence de Charles Dance
En excluant les deux Vice-prĆ©sident adjoint films, la saga xĆ©nomorphe a toujours Ć©tĆ© dotĆ©e de castings extrĆŖmement impressionnants. Le troisiĆØme film n’Ć©tait pas diffĆ©rent, avec le travail de rĆ“le central superposĆ© et bien ancrĆ© de Weaver Ć©tant habilement soutenu par des interprĆØtes talentueux tels que Charles S. Dutton (Rudy), Brian Glover (Un loup-garou amĆ©ricain Ć Londres), Pete Postlethwaite (La ville), et Holt McCallany (Chasseur d’esprit). Il s’agit d’une vaste liste de xĆ©no-appĆ¢ts, et tous ne font pas vraiment impression, mais le casting de comĆ©diens contribue Ć faire passer le film d’un slasher de science-fiction.
Et pourtant, c’est un interprĆØte incarnant un personnage dĆ©cĆ©dĆ© assez tĆ“t qui fait la plus grande impression. Comme l’a expliquĆ© l’ancien dĆ©tenu Jonathan Clemens, restĆ© sur place en tant que mĆ©decin rĆ©sident de la prison, Charles Dance (Game of Thrones) Ć©lĆØve chacune de ses scĆØnes. Il fait constamment deviner au public ce qu’implique le passĆ© de son personnage, tout comme il lui fait croire que son empathie pour Ripley est simple et authentique.
Il prƩsente certains des clichƩs les plus emblƩmatiques du XƩnomorphe
Au moment où le public a vu quelques xĆ©nomorphes dans le film de Cameron Extraterrestresla nouveautĆ© s’est dissipĆ©e et ils sont devenus moins effrayants. Le premier film avait son antagoniste baveux complĆØtement cachĆ© et enveloppĆ© dans lāobscuritĆ© pendant la grande majoritĆ© de sa durĆ©e. Mais, dans la suite, ils sont Ć l’air libre et se font exploser. Extraterrestre³ trouve un juste milieu.
Alors que les plans du xeno CGI traversant les plafonds ont remarquablement mal vieilli, les plans de la crĆ©ature gĆ©nĆ©rĆ©s par des effets pratiques sont parmi les meilleurs temps d’Ć©cran jamais connus. Il y a son Ć©mergence d’un puits de ventilation Ć la surprise de Murphy, qui est ensuite dĆ©chiquetĆ© par d’Ć©normes pales de ventilateur tourbillonnantes. Ensuite, il y a le xeno qui lĆØve les yeux juste avant qu’il ne soit enfermĆ© dans du mĆ©tal en fusion. Mais le plan le plus emblĆ©matique du film, sans doute de toute la franchise, est son face-Ć -face avec Ripley juste aprĆØs avoir tuĆ© Clemens de Dance.
La partition
Si les musiques des deux premiers films sont fidĆØles au ton de leurs films respectifs (le premier est trĆØs sobre, sauf dans sa bande-annonce, tandis que le second est grandiloquent), il est Extraterrestre³ qui prĆ©sente le sommet des bandes sonores de la franchise. Elliot Goldenthal n’est peut-ĆŖtre pas le nom familier – en ce qui concerne les compositeurs de films – qui ĆtrangerC’est Jerry Goldsmith ou ExtraterrestresĀ Ā» James Horner l’Ć©tait, mais son travail sur le troisiĆØme film est phĆ©nomĆ©nal. Ce n’Ć©tait Ć©galement que son cinquiĆØme film en tant que compositeur, aprĆØs celui de 1979. Cowboys de cocaĆÆneannĆ©es 1980 GĆ©nĆ©ration viergeet les annĆ©es 1989 SĆ©matiste pour animaux de compagnie, et le terriblement sous-estimĆ© Cowboy de pharmacie.
Le point culminant doit ĆŖtre un plan large d’un dĆ©tenu traversant Fiorina 161 (le planĆ©toĆÆde sur lequel se trouve la prison) juste aprĆØs avoir dĆ©couvert le module d’atterrissage Ć©crasĆ© de Ripley. La musique envahit le public de maniĆØre grandiose, contribuant Ć transmettre l’excitation que l’action est sur le point de dĆ©marrer, tout en possĆ©dant Ć©galement un courant sous-jacent d’avertissement.
Extraterrestre : Romulus est maintenant diffusé sur Hulu