À mon avis, le film Jurassic Park le plus méconnu mérite enfin d’être reconnu.

Sorti en 1997, The Lost World: Jurassic Park a une réputation divisée, mais c’est le film le plus sous-estimé de la franchise Jurassic Park.

Un trésor méconnu de la saga

En tant que fan de la franchise Jurassic Park depuis toujours, je crois fermement que The Lost World: Jurassic Park est l’un des meilleurs volets de la série et incontestablement le plus sous-estimé. Étant passionné par les dinosaures depuis mon enfance, j’étais clairement dans la cible du public pour les films Jurassic Park. Il me réjouit de voir la franchise se poursuivre au XXIe siècle avec les films Jurassic World et de voir de nouveaux enfants découvrir la magie des dinosaures.

Ce qui m’étonne, c’est la réputation divisée de The Lost World: Jurassic Park parmi les fans. Adapté du roman de Michael Crichton publié en 1995, le film suit Dr. Ian Malcolm (Jeff Goldblum) qui mène une expédition sur le « Site B » d’InGen, sur Isla Sorna. Avec les dinosaures toujours prospères sur l’île d’InGen, Dr. Malcolm et son équipe doivent capturer des photos de ces créatures pour établir l’île comme réserve biologique et empêcher InGen de créer un nouveau Jurassic Park à San Diego.

A lire également ! -  Les 10 films qui ont rapporté plus d'un milliard de dollars au box-office mondial

Une approche plus sombre

Le ton plus sombre de The Lost World suscite des réactions mitigées parmi les fans. Cependant, c’est précisément ce changement, parmi d’autres aspects, qui me pousse à penser que ce film mérite une réévaluation significative. Steven Spielberg a veillé à ce que, dans le premier Jurassic Park, chaque dinosaure soit caché suffisamment longtemps pour que leur apparition ait un impact fort, comme lorsqu’on découvre le premier Brachiosaure avec le groupe de visiteurs.

En revanche, The Lost World va à l’encontre de cette approche. Dès que les personnages mettent les pieds sur Isla Sorna, les dinosaures apparaissent rapidement et le film élargit considérablement son écosystème avec de nouvelles espèces, telles que le Stégosaure et le Pachycéphalosaure. La quantité de dinosaures présents à l’écran et leur rôle dans l’histoire illustrent bien comment une suite peut efficacement élargir l’univers de son prédécesseur.

A lire également ! -  Voici un classement des 10 meilleurs sabres laser de Star Wars
the-lost-world.jpg

Les films Jurassic World sont connus pour la relation entre Owen Grady (Chris Pratt) et son Velociraptor, Blue. Ce duo parvient à donner une véritable personnalité à Blue, le rendant attachant pour le public. Pourtant, c’est The Lost World qui a amorcé cette tendance en transformant les dinosaures en personnages à part entière, comme le démontre la famille de T-Rex du film.

Bien que les T-Rex soient également présentés comme de redoutables antagonistes, leur histoire est centrée sur la protection de leur jeune. Leurs actions sont dictées par l’instinct de parent, plutôt que par la simple recherche de proies. Par conséquent, l’arc narratif de la famille T-Rex finit par humaniser ces créatures, contrastant avec l’image de prédateurs de Jurassic Park.

Depuis mon enfance, je me suis souvent demandé à quoi ressemblerait un film Jurassic Park sans les contraintes d’un blockbuster PG-13. Certes, cela semble peu probable tant qu’un studio majeur comme Universal Pictures finance ces productions. Néanmoins, l’idée d’un film de dinosaures au budget de Jurassic Park avec un classement R me plaît beaucoup. Les films Carnosaur produits par Roger Corman ont tenté de capturer cette essence, mais leurs effets spéciaux très limités les empêchent de répondre aux attentes d’un tel projet.

A lire également ! -  Les 10 Instants les Plus Surréalistes de la Filmographie de David Lynch

The Lost World est souvent critiqué pour son ton plus sombre et son contenu brutal. La vision de Spielberg sert à rendre les dinosaures particulièrement terrifiants, avec des scènes marquantes comme le T-Rex poursuivant des humains derrière une cascade ou les Velociraptors attaquant des employés d’InGen. Le moment où le T-Rex attaque à San Diego souligne cette intensité, rendant l’expérience encore plus grisante.

En fin de compte, The Lost World est considéré comme le film le plus clivant de la franchise Jurassic Park. Son ton plus sombre et son approche audacieuse m’ont toujours captivé. Spielberg a su créer une aventure palpitante, tout en élargissant la portée, la quantité et la caractérisation des dinosaures. Pour moi, cela en fait le film le plus sous-estimé de la saga Jurassic Park.