Steven Spielberg se souvient de sa lutte pour empĂȘcher des suites d’E.T. : Une victoire qui ravit les fans !

Spielberg a mené un vrai combat contre le studio et, heureusement, il a triomphé.

Un combat pour E.T.

De nombreux succĂšs au box-office de Steven Spielberg ont engendrĂ© d’importantes franchises Ă  Hollywood, mais le rĂ©alisateur lĂ©gendaire a tout fait pour s’assurer qu’aucune suite Ă  E.T. – the Extra-Terrestrial ne voie le jour. Lors de sa participation Ă  l’Ă©vĂ©nement TCM Classic Film Festival : New York Pop-Up x 92NY, Spielberg a Ă©voquĂ© les « batailles ardues » qu’il a menĂ©es pour stopper le dĂ©veloppement de suites, en parlant des questions de droits qui ont jouĂ© un rĂŽle. “C’était une vĂ©ritable victoire difficile, car je n’avais pas beaucoup de droits,” a dĂ©clarĂ© le rĂ©alisateur. “Avant E.T., j’avais quelques droits, mais pas beaucoup. Je n’avais pas ce qu’on appelle ‘le gel’, qui vous permet d’empĂȘcher le studio de faire une suite parce que vous contrĂŽlez les gels sur les suites, les remakes et d’autres usages dĂ©rivĂ©s de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.”

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Une suite évitée

En dĂ©veloppant cette idĂ©e, Spielberg admet qu’il a un temps « flirté » avec la possibilitĂ© d’une suite Ă  E.T. et a tentĂ© d’Ă©laborer un concept appropriĂ©. Cela a conduit Ă  la publication du roman E.T.: The Book of the Green Planet, que Spielberg a finalement estimĂ© mieux adaptĂ© en tant que livre qu’en tant que film. Drew Barrymore, star de E.T. prĂ©sente Ă  l’Ă©vĂ©nement TCM avec Spielberg, partage son avis sur le fait de ne pas rĂ©aliser E.T. 2. “Ils vont juste le comparer au premier et laisser quelque chose de parfait, isolĂ©, ouvert Ă  la critique,” a-t-elle dĂ©clarĂ©.

L’hĂ©ritage de E.T.

Sorti en 1982, E.T. a renforcĂ© la position de Spielberg en tant que l’un des plus grands cinĂ©astes de son Ă©poque. Lors de sa sortie initiale en salles, E.T. a rapportĂ© 359,2 millions de dollars au box-office domestique, dĂ©passant Star Wars pour devenir le film le plus rentable de tous les temps. Il a Ă©galement reçu un accueil critique chaleureux : E.T. a Ă©tĂ© nommĂ© pour neuf Oscars, dont celui du Meilleur Film et du Meilleur RĂ©alisateur, et a remportĂ© quatre Academy Awards : Meilleur Son, Meilleurs Effets Visuels, Meilleur Montage Sonore et Meilleure Musique Originale.

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Étant donnĂ© le lien trĂšs personnel de Spielberg avec l’histoire de E.T. (partiellement inspirĂ©e par ses expĂ©riences d’enfant de parents divorcĂ©s), il est comprĂ©hensible qu’il ait fait autant d’efforts pour le garder comme une Ɠuvre unique. Toute suite risquerait de dĂ©naturer ce qui a rendu l’original si spĂ©cial et aimĂ©. Bien qu’il n’ait pas eu l’intĂ©gralitĂ© des droits sur la propriĂ©tĂ©, Spielberg avait suffisamment de poids pour convaincre Universal de collaborer. Avec d’autres succĂšs comme Jaws et Raiders of the Lost Ark, le rĂ©alisateur a su persuader le studio, qui souhaitait probablement maintenir sa relation avec Spielberg intacte.

Les suites hĂ©ritage sont trĂšs en vogue Ă  Hollywood, alors que les studios cherchent Ă  capitaliser sur des IP populaires en rĂ©introduisant des franchises classiques Ă  de nouveaux publics. Bien que cela ait Ă©tĂ© une stratĂ©gie lucrative Ă  maintes reprises, tous les piliers de la culture pop des annĂ©es 1980 n’ont pas besoin d’une suite. E.T. est un film qui se suffit Ă  lui-mĂȘme, racontant un rĂ©cit Ă©motionnel d’un garçon solitaire trouvant une vĂ©ritable companionship dans un endroit inattendu.

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Il est presque impossible d’imaginer comment une suite pourrait offrir un nouvel Ă©pisode valable dans l’histoire d’Elliott. Il est donc prĂ©fĂ©rable que Spielberg se soit opposĂ© Ă  l’idĂ©e plutĂŽt que de crĂ©er une suite qui n’aurait pas rĂ©pondu aux attentes. Le clin d’Ɠil nostalgique de la publicitĂ© Xfinity Ă©tait dĂ©jĂ  suffisamment divertissant.