Des serpents hurlants, des divinités païennes et des humanoïdes cannibales vivant sous terre, quelle originalité !
Des films de monstres qui ne se prennent pas trop au sérieux
Certaines films de monstres peuvent être pris au sérieux, comme les classiques King Kong, The Mist, Cloverfield, Alien, et le titre évocateur Monsters. Cependant, les films qui suivent ne font pas exactement partie de cette catégorie (même si Kong sera mentionné à nouveau).
Qu’est-ce qu’il faut pour être inclus ici ? Il doit y avoir un monstre, grand ou petit, et un ton qui rend la visualisation très difficile à prendre au sérieux. Le seul critère était qu’il fallait s’agir d’un film de cinéma, qu’il soit national ou international. Si nous intégrions des films de Syfy ou de The Asylum, la liste pourrait compter jusqu’à 100 titres.
Des créatures et des performances mémorables
Anaconda tente d’être un film d’aventure classique, et il réussit. Cependant, il ne parvient pas à être éminemment conscient de sa propre absurdité, contrairement au reboot attendu avec Jack Black et Paul Rudd. Cette volonté de prendre l’intrigue au sérieux met en évidence des éléments plus ridicules, mais pas de manière négative.
La performance de Jon Voight est d’autant plus farfelue que celle du grand serpent hurlant. Il réussit à adopter un accent espagnol aussi bien qu’un vrai anaconda peut hurler. Quant aux scènes CGI de ce serpent, elles sont à mourir de rire, bien que l’animatronique soit plutôt impressionnant.
C.H.U.D., qui signifie « Cannibalistic Humanoid Underground Dwellers », correspond exactement à son titre. Le récit suit un policier et le responsable d’un refuge pour sans-abris qui s’associent pour découvrir qui séquestre une partie de la population sans-abri de New York. C’est un film bizarre avec une créature mémorable, malgré quelques problèmes de rythme.
Ce qui est encore plus étrange que les humanoïdes cannibales sont les acteurs qui se sont alignés pour les combattre. On retrouve John Heard et Daniel Stern, les stars de Home Alone, ainsi que Kim Greist de Manhunter. D’autres visages connus apparaissent brièvement, comme Frankie Faison de The Silence of the Lambs, John Goodman et Jon Polito de The Crow.
Une œuvre intrigante de Godzilla
Bien loin d’être le meilleur film de l’ère Shōwa de Godzilla, Godzilla vs. Hedorah est sans doute le plus intrigant. C’est un véritable film de rêve éveillé. Il alterne entre des scènes de danse psychédéliques et des animations anti-pollution, montrant Godzilla affrontant une créature massive née de l’excès humain.
C’est une entrée divisée de cette ère. Certains apprécient les audaces du film, tandis que d’autres sont déroutés. Mais même pour ceux qui préfèrent l’action kaiju simple, le duel final est réjouissant. Godzilla vs. Hedorah est survenu après All Monsters Attack, le point bas de la franchise, soulignant à quel point la propriété avait besoin d’un peu de folie pour se renouveler.
Le remake de King Kong de 1976 est souvent sous-estimé, mais à l’époque, c’était un événement marquant. Son budget a presque été multiplié par quatre, avec des acteurs comme Jeff Bridges, Charles Grodin et Jessica Lange dans son rôle inaugural, très critiqué. Tandis que la suite, King Kong Lives, qui débute dans une des dernières scènes du film de 1976, est sortie une décennie plus tard, alors que l’intérêt du public avait disparu.
Le film suit Linda Hamilton, qui joue le rôle d’une médecin gardant Kong dans le coma en attente d’une greffe de cœur. Une femelle Kong est découverte à Borneo, et cela débouche sur une aventure plutôt oubliable, pleine d’amour entre gorilles, de nouvelles urgences cardiaques et d’une confrontation finale avec l’armée. Tout cela est assez déroutant.
Clive Barker est surtout connu comme le créateur de la franchise Hellraiser, mais son œuvre a aussi inspiré d’autres films. Le plus notoire par rapport à ses autres films est Nightbreed, tandis que le plus loufoque est Rawhead Rex. Les deux valent le détour.
L’histoire suit un chercheur d’objets religieux et sa famille voyageant à travers la campagne irlandaise. Malheureusement, un dieu païen récemment ressuscité s’adonne à un véritable massacre dans la région. Le design du monstre est totalement différent de ce que Barker avait imaginé dans le troisième volume des Books of Blood, mais il est complexe de rendre un phallus géant déambulant crédible à l’écran.