Les 10 pires films ayant généré un milliard de dollars au box-office mondial

Le fait qu’un film dépasse le milliard de dollars au box-office mondial ne le rend pas pour autant collectif un chef-d’œuvre. Demandez donc à ces 10 films médiocres qui ont atteint ce seuil.

Avant 2006, seuls deux films dans l’histoire cinématographique (Titanic et The Lord of the Rings: The Return of the King) avaient franchi la barre du milliard de dollars au box-office mondial. Aujourd’hui, pas moins de 54 films ont dépassé ce chiffre. Plusieurs films par an parviennent à réaliser des recettes dépassant les dix chiffres sans trop de difficultés, et il est devenu courant que des classiques incontestés accumulent également plus d’un milliard de dollars.

Cependant, il est tout aussi inévitable que certains films vraiment mauvais viennent garnir cette liste de 54. Les 10 pires films ayant atteint le milliard de dollars reflètent une vérité ancienne : le succès au box-office ne rime pas avec qualité artistique. De plus, ils montrent comment des facteurs externes comme la nostalgie, le climat politique ou une date de sortie pertinente peuvent transformer un film moyen en un événement mondial incontournable. Accrochez-vous à votre seau de popcorn, car nous allons passer en revue les pires films qui ont franchi le seuil sacré du milliard de dollars au box-office mondial.

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La conclusion de la saga entamée par Jurassic World, Jurassic World Dominion, continue une stagnation créative persistante dans tous les films de Colin Trevorrow. Une obsession excessive pour le service aux fans et une « réalité » trop ancrée empêchent ce film de décoller, le transformant en une lourde expérience estivale. De plus, voir des acteurs talentueux comme Laura Dern et Sam Neill jetés aux oubliettes dans un film pareil est un affront supplémentaire.

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Peut-être avons-nous été trop durs avec ce délire cinématographique qu’est le film live-action Mario de 1993. The Super Mario Bros. Movie utilise tous les effets sonores et visuels des jeux Nintendo classiques, mais il manque cruellement de plaisir et d’excitation. Une cascade de chansons pop éculées et des voix off de célébrités trop classiques font que ce film semble beaucoup trop soucieux de plaire. Évoquer des souvenirs de vieux jeux vidéo ne suffit pas à en faire une œuvre de qualité.

Transformers: Age of Extinction, pour sa défense, n’est pas le pire des films de la saga Transformers de Michael Bay. Cependant, ça reste un cauchemar de 160 minutes à supporter. Trop de placements de produits, des chansons d’Imagine Dragons à la pelle, et des scènes gênantes concernant la loi « Roméo & Juliette » émaillent ce film, avec une performance sans vie de Mark Wahlberg qui est beaucoup plus mise en avant que les robots dinosaures à peine visibles. C’est un vrai témoignage de la médiocrité de ces films que Age of Extinction ne soit pas le pire de la franchise.

Avec Alice in Wonderland, Tim Burton a appauvri le royaume mystique en le peuplant de créations CGI effrayantes. Cette suite nulle de l’histoire originale est un œil noir, à l’opposé des précédents films de Burton comme Batman Returns et Beetlejuice. Les créations de Burton s’épanouissaient dans des décors expressionnistes qui faisaient rêver. Alice in Wonderland, en revanche, ressemblait à un fond d’écran ou à un jeu vidéo tristement vide. Et parlons peu de la performance insipide de Johnny Depp en Mad Hatter.

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Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides est l’exemple parfait de ce qui se passe quand on tourne un film en 3D numérique sans savoir comment. Le film de Rob Marshall est trop sombre lors des projections en 3D, rendant difficile de suivre l’intrigue. Cette esthétique obscure supprime tout plaisir d’aventure, tandis qu’un scénario pitoyable garantit que la qualité n’est pas au rendez-vous, même en 2D. Jack Sparrow, irritant en tant que protagoniste, et un trop grand nombre de sous-intrigues compliquent la narration déjà remplie de clichés. Malgré cela, le public a dévoré On Stranger Tides, mais cela n’efface pas ses lacunes story et visuelles.

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La trilogie de suites de Star Wars aurait pu être si prometteuse. The Force Awakens a apporté un retour amusant, bien que familier, à cette galaxie lointaine. The Last Jedi est probablement le meilleur film de la franchise avec son écriture soignée et son imagerie frappante. Ensuite, Star Wars: The Rise of Skywalker est arrivé pour conclure la saga de manière terne. En tant que film, il manquait de plaisir, tandis que ses incessantes références au passé devenaient lassantes. Tout le monde, de Poe Dameron à Rose Tico en passant par le public, méritait mieux.

Despicable Me 3 se contente d’être une suite banale et rapidement assemblée de la franchise. Une multitude de sous-intrigues isole les personnages principaux, ce qui rend le film désespérément décousu. Et surtout, les blagues sont plus faibles que jamais. L’humour chaotique qui a fait le succès du premier Despicable Me a disparu lorsque Despicable Me 3 est arrivé.

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Lors de sa sortie en 2019, le The Lion King de Jon Favreau a été le septième plus gros succès au box-office mondial avec un chiffre stupéfiant de 1,661 milliard de dollars. Tous ces dollars ont été investis dans un film qui était en totale contradiction avec lui-même. Un respect excessif de l’original de 1994 s’oppose à un style d’animation ultraréaliste, ce qui a ôté toute personnalité à l’écran. Les numéros musicaux autrefois exaltants et les personnages charmants deviennent ici des silhouettes sans vie.The Lion King est un écho tragiquement inhumain du passé, atteignant ainsi un nadir créatif pour ces remakes maudits de Disney.

Enfin, Jurassic World prouve que tourner sur film ne garantit pas une image claire. C’est étonnant de voir à quel point un film tourné sur pellicule semble à ce point stérile, surtout avec un éclairage surexposé et une colorimétrie bleuâtre accablante. Jurassic World n’est pas seulement composé d’images peu plaisantes. Il compte également plusieurs personnages énervants, dont un Chris Pratt mal casté dans le rôle d’Owen Grady. Même le chaos habituel des dinosaures manque de plaisir, en particulier une bataille finale entre T-Rex et Indominus Rex mal éclairée. Jurassic Park III et son raptor hurlant « ALAN !!! » semblent soudainement beaucoup plus attrayants en comparaison de cette avalanche de décisions créatives douteuses.