Les Bandes-Annonces Les Plus Étonnantes de Films Inoubliables Mais Mal Aimés

Il arrive parfois que de superbes bandes-annonces émanent de films médiocres. Demandez à ces neuf films historiquement moyens, mais dotés de bandes-annonces inoubliables.

Il n’y a rien de magique à cela : même le plus mauvais des films peut sembler attrayant grâce à un bon montage. Ces bandes-annonces, détachées du contexte du film, peuvent promettre aux spectateurs une expérience plaisante qui, hélas, ne sera jamais au rendez-vous. Même lorsque le film déçoit, ces bandes-annonces continuent de vivre.

Parfois, certaines bandes-annonces réussissent à transcender le film qu’elles promeuvent, devenant des œuvres d’art à part entière. Ces cas illustrent que l’on ne peut pas toujours se fier à une bande-annonce réussie pour prédire la qualité artistique du film final. Même des productions comme 28 Years Later pourraient, un jour, trouver leur place dans cette liste.

Des bandes-annonces mémorables

Le teaser de Battle: Los Angeles débute avec des images d’apparences d’aliens à travers l’histoire. Dans ce film de guerre catastrophique, ces deux réalités vont s’affronter. Le trailer propose un montage montrant Los Angeles s’effondrer sous l’assaut des envahisseurs extraterrestres, accompagné d’une version électronique de « The Sun’s Gone Dim » de Johann Johannsson, créant une ambiance apocalyptique. La fin du teaser, avec une succession d’images chaotiques et la seule mention de la date de sortie, en fait un incontournable. Dommage que le film final ait été un véritable désastre rempli de caméras tremblantes et de performances médiocres.

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Des attentes déçues

Dans le rétrospectif, le meilleur aspect de l’univers DC Extended pourrait bien être la troisième bande-annonce de Man of Steel. Cette bande-annonce de trois minutes commence par la destruction de Krypton, instaurant un profond sentiment de majesté. Le travail vocal mythique de Russell Crowe et la musique puissante de Hans Zimmer se mêlent pour donner une profondeur à des moments du film final inattendus et marquants. À travers ce teaser, Man of Steel a réussi à évoquer un Superman rempli d’espoir et de gravité.

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Le film le plus mal aimé de la saga Star Wars reste Star Wars: Attack of the Clones. Rien que la bande-annonce teaser a su captiver, débutant avec la respiration de Dark Vador. Chaque souffle résonne avec de nouvelles images d’Anakin, créant un parallèle entre son amour naissant et sa chute inévitable dans le mal. Le rythme succinct et la composition sonore de cette bande-annonce créent un ton impressionnant difficile à retrouver dans le produit final, qui souffre de problèmes de rythme et de longueur.

Dinosaur n’a pas seulement été le premier film de Walt Disney Animation Studios du 21e siècle, mais il a également marqué le passage à l’animation générée par ordinateur. Pour célébrer cet événement, une séquence d’ouverture sans dialogue a été diffusée comme teaser, rappelant l’ouverture de « Circle of Life » de The Lion King. Ce teaser reste une démonstration impressionnante de narration visuelle, soutenue par la bande originale de James Newton Howard, qui n’a pas perdu de sa puissance en 25 ans. Malheureusement, le film final s’est perdu dans un dialogue mièvre, mais la bande-annonce nous a offert un aperçu d’un Dinosaur plus axé sur l’imagerie.

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Quasiment sept ans après sa sortie, Gemini est tombé dans l’oubli, sauf pour les complétistes de John Cho ou Zoe Kravitz. Cependant, ceux qui ont vu la bande-annonce de Gemini en 2017 se souviennent du potentiel que le film a laissé passer. La bande-annonce dégage une intensité inquiétante, portée par un effet sonore récurrent rappelant un grondement électronique. Malheureusement, le film final n’a pas laissé une empreinte mémorable, même dans le mauvais sens.

Avant de devenir une cible facile de la culture populaire, le remake en live-action de Mulan par Disney en 2020 était très attendu. Il avait été prédit qu’il pourrait réaliser plus de 85 millions de dollars lors de son week-end d’ouverture. Une partie de cette anticipation initiale était due à des éléments marketing comme la grande bande-annonce officielle de Mulan, promettant un spectacle époustouflant avec une émouvante version orchestrale de « Reflection ». Malheureusement, cette bande-annonce mémorable a été l’un des rares éléments salués dans cette aventure créative.

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Le MonsterVerse est toujours actif en matière de bandes-annonces. Godzilla: King of the Monsters en est un excellent exemple, avec des matériels promotionnels comme le teaser initial sur l’air de « Clair de Lune » de Debussy. Pourtant, rien ne vaut la bande-annonce finale, magnifiquement éditée sur une version orchestrale de « Over the Rainbow ». Les images choisies pour cette bande-annonce transmettent une grande majesté, et le montage final accentue l’intensité de la destruction des Kaiju. Malheureusement, le film lui-même était entravé par des dialogues trop légers et un montage maladroit. Dans cette bande-annonce, cependant, tout le potentiel de Godzilla a été pleinement réalisé.

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La première vraie bande-annonce de Suicide Squad débute avec les premiers accords de « Bohemian Rhapsody » de Queen. Les spectateurs sont immédiatement immergés dans une ambiance unique qui guide chaque plan. Ce montage précis a créé une bande-annonce très dynamique, avec une touche d’angoisse que le film final n’a pas su recréer. En effet, Suicide Squad souffrait d’un ton inégal et d’un mélange de musique chaotique, tandis que cette première bande-annonce était beaucoup plus confiante et maîtrisée.