Tous les films de super-héros ne rencontrent pas le succès escompté, mais certains échecs ont fini par devenir des films cultes.
Certains films de super-héros ont fait un flop au box-office, mais ont ensuite connu un grand succès en vidéo. Dans l’ère moderne des films de super-héros, beaucoup ont atteint des records au box-office. Toutefois, des échecs sont également à prévoir dans ce genre, souvent dus à une adaptation de matériel source peu connu, un marketing inefficace ou des conditions de sortie défavorables.
Quoi qu’il en soit, des classiques cultes émergent souvent des cendres des échecs commerciaux. Voici trois films de super-héros qui ont chuté au box-office et qui sont devenus des favoris du public avec le temps.
Le Rocketeer
Sorti en 1991 et basé sur le roman graphique éponyme de Dave Stevens, Disney’s The Rocketeer se déroule en 1938. Le film raconte les aventures de Cliff Secord (Bill Campbell), un pilote basé à Los Angeles. Après que son nouvel avion est détruit lors d’une course-poursuite, Cliff découvre un jetpack caché dans son hangar et devient rapidement un héros local.
Malgré des résultats décevants au box-office, el The Rocketeer a su séduire le public grâce à sa nostalgie. Les passionnés d’histoire apprécieront les éléments de la Seconde Guerre mondiale intégrés à l’intrigue, notamment le personnage de Neville Sinclair (Timothy Dalton), qui rappelle le légendaire Errol Flynn.
Bien que l’intrigue soit plus simple que celle des super-héros modernes, son charme réside dans ce côté rétro. Joe Johnston, qui a réalisé The Rocketeer, est plus tard devenu connu pour sa direction de Captain America: The First Avenger. Ce film, bien qu’oublié à sa sortie, a traversé le temps en tant que classique intemporel.
Punisher: War Zone
Frank Castle est à l’affiche de son troisième film en 2008 avec Punisher: War Zone, un échec commercial qui est devenu un film culte. Réalisé par Lexi Alexander, le film met en scène Frank Castle (Ray Stevenson) poursuivant sa lutte contre le crime après le meurtre de sa famille. Il fait face à un nouveau rival, Billy “The Beaut” Russoti (Dominic West), qui devient le cruel Jigsaw après un grave accident.
Ce film est en quelque sorte un reboot, Lionsgate n’ayant pas réussi à réaliser la suite de The Punisher de 2004 à cause de désaccords créatifs. Sous la direction d’Alexander, Punisher: War Zone se distingue par son ton ultraviolent, préfigurant le style de Deadpool, avec une esthétique colorée inspirée des pages de bande dessinée.
Ray Stevenson livre une performance intense, tandis que Dominic West surjoue avec brio dans le rôle de Jigsaw. Malgré son échec au box-office, Punisher: War Zone a gagné un public fidèle, dont le célèbre comédien Patton Oswalt.
Dredd
Peu de reboots ont connu un échec aussi spectaculaire au box-office que Dredd en 2012, suivis d’un succès durable. Adapté de la série de bandes dessinées Judge Dredd publiée par 2000 A.D., le film suit un jour dans la vie du juge Dredd (Karl Urban). Avec sa partenaire, le juge Cassandra Anderson (Olivia Thirlby), il se retrouve piégé dans un immense immeuble rempli de criminels.
Dredd a eu la malchance de sortir la même année que The Raid: Redemption, qui a su captiver le public. Avec un synopsis similaire, The Raid est devenu un classique instantané, tandis que Dredd est passé inaperçu en salles. Cependant, ceux qui l’ont vu en salle ont su partager leur enthousiasme, permettant à Dredd de connaître un succès retentissant en vidéo.
Les scènes d’action R-rated et l’univers urbain de Mega-City One se distinguent par leur intensité visuelle. Contrairement à Judge Dredd de 1995, ce film propose un Dredd tout en nuances sous les traits de Karl Urban, dont la performance reste mémorable. En 13 ans, Dredd a accumulé une véritable adoration, prouvant le potentiel de pérennité des films de super-héros, même ceux qui semblent être des échecs.