Découvrez quelques perles méconnues du réalisateur emblématique Tim Burton.
Tim Burton est l’un des réalisateurs les plus appréciés à Hollywood, et cela fait des décennies qu’il le demeure. Après avoir réalisé de nombreux courts métrages, Burton se fait connaître dans les années 1980 avec des succès tels que Pee-wee’s Big Adventure, Beetlejuice et Batman, qui affichent tous son style visuel unique, devenu sa marque de fabrique. Dans les années 1990, il élargit son répertoire avec des projets plus diversifiés, comme le biopic Ed Wood et la comédie sci-fi Mars Attacks!, tout en conservant son goût pour l’étrange et l’inhabituel. À partir des années 2000, Burton s’attaque à des projets énormes comme Planet of the Apes et des films familiaux comme Charlie and the Chocolate Factory. Beaucoup de ses films ont rencontré le succès auprès du public et des critiques, lui valant de nombreuses nominations et récompenses, dont deux nominations aux Oscars.
Cependant, tous les films de Burton n’ont pas reçu un accueil chaleureux lors de leur sortie, certains étant de véritables flops. Malgré cela, certaines de ces Å“uvres méritent une seconde chance, car elles mettent en lumière des éléments fascinants du style de réalisation de Burton qui ne sont pas souvent présents dans ses films plus connus. Explorons ici trois de ces films.
Big Eyes est un drame biographique qui retrace la vie et l’Å“uvre de l’artiste Margaret Keane (interprétée par Amy Adams). Connue pour ses portraits d’enfants aux yeux anormalement grands, Margaret commence à peindre pour subvenir à ses besoins en tant que mère célibataire. Elle rencontre ensuite le vendeur Walter (joué par Christoph Waltz), qui finit par prendre le crédit de ses Å“uvres, pensant qu’elles se vendront mieux si l’on croit qu’un homme les a peintes.
Bien que Big Eyes soit l’un des films les moins fantastiques de Burton, il permet au réalisateur d’explorer des thèmes tels que le processus créatif, l’identité et le sexisme du passé. Adams et Waltz forment un duo parfait, chacun luttant pour la reconnaissance des peintures de Margaret. Pour découvrir un aspect plus sobre de Burton, n’hésitez pas à regarder Big Eyes.
Regardez Big Eyes sur Prime Video, Peacock ou Tubi.
Dans Big Fish, Ewan McGregor joue le rôle de Will Bloom, un journaliste fatigué des histoires exagérées de son père Edward. Alors qu’Edward est diagnostiqué avec un cancer, Will décide de se rapprocher de lui pour comprendre qui il est vraiment. Les récits de la vie d’Edward se déroulent à travers des flashbacks, où il rencontre des éléments fantastiques tels qu’une sorcière, un loup-garou et un cirque itinérant. Mais toutes ces histoires ne sont-elles que des contes inventés ?
Burton excelle à représenter le sombre et l’étrange, souvent au détriment de l’intrigue et des personnages. Pourtant, dans Big Fish, il parvient à équilibrer parfaitement le fantastique et l’humain. Cela nous offre une exploration réfléchie de la narration, sans jamais tomber dans le sentimentalisme, tout en présentant de visuels saisissants.
Dark Shadows, inspiré d’un feuilleton gothique des années 1960 et 1970, suit Barnabas Collins, un aristocrate vivant dans le Maine au XVIIIe siècle. Après avoir brisé le cÅ“ur d’Angelique (qui est en réalité une sorcière), elle le maudit en le transformant en vampire et l’enterre vivant. Barnabas est finalement libéré en 1972 et s’efforce d’aider ses descendants à restaurer la gloire de sa famille. Cependant, Angelique est toujours vivante et a ses propres plans pour Barnabas.
Johnny Depp est impressionnant dans le rôle de Barnabas, le vampire antique, et c’est un vrai plaisir de le voir s’adapter à l’Amérique des années 1970. Bien que l’intrigue soit un peu légère et que toutes les blagues ne font pas mouche, Dark Shadows reste une diversion amusante qui mélange humour macabre, horreur gothique et romance. Comme toujours, le style visuel à la fois sombre et excentrique de Burton est pleinement présent.