Danny Boyle parle du saut temporel de 28 ans et de la nouvelle génération de survivants.
Un nouvel horizon narratif
Le virus de la rage connaît une nouvelle évolution alors que les réalisateurs Danny Boyle et Alex Garland se retrouvent pour donner naissance à une trilogie ambitieuse dans leur franchise de zombies acclamée. Situé près de trois décennies après l’épidémie qui a dévasté la Grande-Bretagne, 28 Years Later promet d’explorer les conséquences à long terme de l’infection qui a d’abord terrifié les spectateurs en 2002. Ce saut temporel permet aux créateurs d’examiner comment la société a réussi à survivre dans un monde profondément changé par la pandémie.
Une communauté isolée
“C’est très ambitieux sur le plan narratif. Danny et moi, nous l’avons compris. Nous avons essayé de le condenser, mais sa forme naturelle semblait celle d’une trilogie,” explique le scénariste Alex Garland à Empire Magazine au sujet de cette nouvelle histoire vaste.
Cette narration expansive débute avec le premier volet le 20 juin, suivi de 28 Years Later: The Bone Temple, réalisé par Nia DaCosta, de Candyman. Danny Boyle reviendra pour réaliser le dernier chapitre de la trilogie, bien que Collider rapporte que ce dernier attend la réaction du public après le premier film.
Un monde profondément transformé
“C’était une approche totalement différente. Il s’agissait de comprendre ce que ces 28 ans apportent,” explique Boyle à propos de ce passage rapide sans précédent, qui dépasse largement le saut de six mois entre le film original et 28 Weeks Later. Ce calendrier prolongé permet aux créateurs d’explorer une Grande-Bretagne radicalement transformée autour de la communauté isolée de Holy Island (Lindisfarne), connectée au continent uniquement par une chaussée dépendante des marées.
Aaron Taylor-Johnson et Jodie Comer incarnent les nouveaux acteurs Jamie et Isla, parents d’un garçon de 12 ans nommé Spike (Alfie Williams) dans ce refuge fortifié. “C’est une communauté fermée et nécessairement très soudée,” observe Boyle. “Il y a des lois de défense très strictes, évidemment, pour survivre aussi longtemps dans ce qui est essentiellement un environnement hostile permanent.”
Les choses prennent un tournant dramatique lorsque le jeune Spike décide de quitter l’île protégée et découvre la vérité dévastatrice sur le monde extérieur.
Les spéculations des fans concernant l’implication de l’ancien acteur Cillian Murphy ont intensifié après la sortie de la première bande-annonce, beaucoup pensant avoir aperçu une version zombifiée de son personnage Jim. Cependant, cela a été démenti par la suite, et Boyle a précisé à Empire que la figure des morts-vivants était en fait jouée par le marchand d’art Angus Neill.
“J’ai montré la bande-annonce à ma copine, et elle a dit : ‘Les gens vont penser que c’est Cillian’. J’ai répondu : ‘Ne dis pas de bêtises’. Je l’ai ignorée. Donc j’ai un peu mangé mon chapeau depuis,” a admis le producteur Andrew Macdonald.
Bien que Murphy n’apparaisse pas dans le premier film, son rôle pourrait s’étendre au-delà de son actuel poste de producteur exécutif. Macdonald avait précédemment expliqué à Empire : “Pour cela, nous voulions qu’il soit impliqué, et il voulait être impliqué. Il n’est pas dans le premier film, mais j’espère qu’il y aura un Jim quelque part au fil de la trilogie.”
C’est une expansion ambitieuse de l’univers de 28 Days, promettant d’explorer les effets à long terme du virus de la rage à travers plusieurs films interconnectés.